Des Dépenses excessives et sans cohérence d'ensemble !!

Des promesses tenues , des dépenses avisées , oui ou non?

 Combien rapportent par an à la commune les impôts locaux qui proviennent directement du porte-monnaie des Saint-Cyriens ?

En 2012 : 9,633 millions d’Euros

Et…

En 2008 : 7,738 millions d’Euros

En 2006 : 7,232 millions d’Euros

En 2001 : 5,166 millions d’Euros

Donc, entre 2001 et 2012, les recettes financières annuelles de la ville provenant directement des impôts locaux ont quasiment doublé.

C’est beaucoup d’argent qui, chaque année, alimente les caisses de la commune et qui aurait pu permettre à la municipalité d’améliorer le quotidien de tous les Saint-Cyriens.

Si les choix d’investissements avaient été mieux étudiés, si un dialogue avec la population avait été instauré et si la recherche d’économies avait systématiquement sous-tendu toute prise de décision, les améliorations nécessaires auraient pu être réalisées et financées notamment pour :

• Les transports
• Les parkings
• Des animations pour  nos Jeunes
• Le renforcement de la sécurité
• Une offre culturelle et de loisirs plus qualitative

Et tant d’autres attentes  insatisfaites depuis si longtemps !

Au lieu de cela, la municipalité sortante a fait un saupoudrage sans aucune harmonie, plan d’ensemble ou ligne directrice.

Le Maire sortant avait annoncé dans son programme électoral de 2008 un catalogue de projets qui :

-          soit sont carrément passés à la trappe, comme la grande idée phare du programme, baptisée   «  Agora », un nom pompeux  pour un projet ambitieux qui a fait « pschitt », ou la réhabilitation de la Maison des jeunes, ou encore la création de pistes cyclables reliant écoles, plage, gare et lieux d’habitation.

-          soit ont été dénaturés :

. on nous annonçait une médiathèque – et on a eu une simple bibliothèque certes rénovée mais un peu étriquée pour une ville de 12 000 habitants.

.on nous annonçait la création d’une nouvelle plage à la Madrague, avec promenade piétonnière – et on a eu une allée en planches certes plus esthétique mais se terminant en impasse !

.on nous annonçait un réaménagement de l’avenue du Port, aux Lecques – et on a eu seulement la réfection d’un petit bout de cette avenue , une myriade de poteaux de toute sorte et pas de solutions pour les croisements difficiles  et l’attractivité de cette avenue.

Et puis, il y a ce qu’il a fait et qu’il n’avait pas annoncé, comme la réfection du square Ferrié ou la création de classes supplémentaires  dans les écoles devenues inutiles les années suivantes.

Ce n’était donc vraiment rien de plus que des promesses électorales qui, selon la formule célèbre, « n’engagent que ceux qui les écoutent ».

Si encore ces réalisations avaient été faites de façon raisonnable et économique, on aurait pu penser que la crise, passant par là, imposait de revoir les budgets à la baisse et de sacrifier certains investissements  et nous l’aurions parfaitement compris.  Mais non !

Si nous passons en revue l’ardoise que nous laissent ces différents travaux, que voit-on ?

 -Commençons par le projet le plus cher, qui vient juste d’être achevé (à trois mois des élections, comme par hasard…) : le réaménagement de la bibliothèque.

Pour un coût ,tva comprise, de 1,36 million d’Euros (sans compter le prix des bâtiments et du terrain déjà propriétés communales), on a  remanié l’ancien bâtiment, démoli puis reconstruit le bâtiment voisin, pour ne gagner au total que peu de mètres carrés supplémentaires. Sans parler du parking, complètement saturé.

N’aurait-il pas mieux valu créer à cet emplacement des logements et, avec la somme dégagée, construire une vraie médiathèque moderne, avec des accès faciles ? Cela aurait permis de réaliser un projet digne de Saint-Cyr à un coût nettement moindre !

 -Le réaménagement du square Ferrié, le long de la promenade rose, qui a coûté entre 500 000 et 600 000 Euros est un exemple emblématique de cette gabegie financière. Pour ce prix, l’aspect général n’a été que très peu amélioré, les amateurs de pétanque jouent à l’ombre dans l’allée au lieu de jouer dans le nouveau boulodrome exposé en plein soleil ; les matériaux utilisés sont déjà très dégradés par l’exposition au soleil et aux embruns ; et des ferrailles coupantes sortent de terre, dangereuses pour les enfants. N’y avait-il rien de plus prioritaire et de moins coûteux  à réaliser 

- La construction de classes supplémentaires éparpillées sur plusieurs écoles a coûté en 2009 plus de 400 000 Euros. En 2010 et 2011, trois de ces classes ont été fermées par manque d’élèves. Était-il si difficile de prévoir cette baisse des effectifs ? Comment ne pas s’étonner de ce manque d’anticipation ?

 -La promenade de la Madrague,pour 600 000 Euros, est aussi un modèle d’infrastructure coûteuse et pas aboutie, quifinit en impasse sur un terrain quasiment impraticable sauf à être équipé de chaussures de marche et à avoir un souffle de 20 ans pour remonter , on devrait dire « escalader » vers les escaliers. Là encore, pourquoi tant d’argent dans un projet qui ne s’inscrit pas dans un plan d’ensemble de valorisation de notre littoral permettant de relier à pied le nouveau port des Lecques à celui de la Madrague ?

 -L’aménagement de l’entrée de ville côté Bandol, au niveau du cinéma Casino, qui a fait disparaître une bonne dizaine de places de parking et qui est d'une esthétique trés controversée, avec ses couleurs grisâtres très peu provençales, a coûté 515 000 Euros. Là encore, quelle était la priorité ? Où est le plan d’ensemble ?

 -Et puis, l’amélioration d’un petit bout de l’avenue du Port, au niveau de la rue de la Chapelle, budgétée pour 300 000 Euros ; l’ajout de parkings minute et de plates-bandes fleuries sur l’avenue du Maréchal Juin, devant la pharmacie du Pas de Graine pour 280 000 Euros et une requalification de la place Portalis dont on ne sait pas grand chose, mais prévue au budget 2013 pour 957 000 Euros sont-ils de vraies priorités ou de simples opérations cosmétiques .

- En résumé, ces travaux correspondent-ils à ce qu’attendent les habitants, ont-ils été décidés en concertation avec eux, dans un vrai esprit de dialogue et de transparence ? Pourquoi pomper les ressources financières de la commune et toujours s'endetter, sans que personne ne voie le plan d’ensemble ni la cohérence derrière ces travaux ?

On assiste à un saupoudrage et un gaspillage des ressources communales avec une conséquence : les citoyens paient par l’impôt – et leurs enfants paieront par la dette –les choix contestables de la municipalité sortante, sans qu’ils aient leur mot à dire.